Des prairies riches en trèfle blanc et violet pour les chèvres laitières et les brebis allaitantes vidéoDans l'Aveyron, Germain et Virginie Albespy élèvent 300 chèvres et 130 brebis viande sur 68 hectares. Si la présence de maïs ensilage permet de sécuriser l’autonomie en fourrage grossier, l'autonomie en protéine n’est pas encore atteinte. La principale difficulté reste le sol acide et sableux du Ségala, peu adapté à la culture de la luzerne. Alors, le couple d’éleveurs adapte ses prairies à l'aide de mélanges multi-espèces qui placent le trèfle blanc et violet au centre de l'équation.Cap Protéines
Autonomie protéique et pâturage des chèvres vidéoAu Gaec des Cabrioles en Dordogne, Stéphanie Kaminski et Jean-Paul Predignac élèvent 150 chèvres bio sur 42 hectares. Défenseurs du pâturage des chèvres, ils produisent des fourrages appétents à base de luzerne, trèfle, sainfoin, vesce, sorgho ou herbe. Selon les saisons, les chèvres y pâturent 6 à 9 heures par jour au fil avant. Pour produire 900 kilos de lait par chèvre et par an, le Gaec distribue aussi un méteil grain à base de triticale, avoine, pois et féverole, à 17 à 18 % de MAT.Cap Protéines
Foin de luzerne, céréales et pâturage tournant pour un lait et des fromages 100 % locales vidéoÀ Alixan dans la Drôme, l’EARL les Pampilles cultive 14 hectares de luzerne, 6 hectares de prairies multi-espèces et 20 hectares de maïs, orge et blé pour nourrir les 120 chèvres saanen. L’objectif est d’être autonome en aliment. La luzerne est récoltée avec beaucoup de précaution pour garder des feuilles et une MAT de 18 à 20 % de MAT. Les chèvres pâturent au fil avant de fin février à fin septembre. Grace à l’irrigation, l’herbe reste verte et les éleveurs alternent pâture et fauche.Cap Protéines
Des tourteaux de colza fermiers pour les chèvres vidéoJérémie Chipault, éleveur fromager et laitier sur la ferme caprine de Diou dans l’Indre, utilise du tourteau de colza fermier depuis 2008. Il n'achète plus de concentré du commerce, hormis des minéraux. Avec le tourteau de colza, il respecte le cahier des charges AOP selles-sur-cher et valençay. Il connait la composition des aliments qu’il donne à ses chèvres, ce qui rassure sa clientèle. Il améliore ses taux et diminue son empreinte carbone et son coût alimentaire.Cap Protéines
Des chèvres autonomes en aliments pour réduire les charges vidéoChristophe Favard élève 200 chèvres sur 60 hectares dans la Vienne. Grace à la mise en place de différentes pratiques, il est aujourd’hui autonome pour l’alimentation du troupeau. L’implantation de prairies multi-espèces et la construction d’un séchoir en grange lui offrent des fourrages de très bonne qualité. Cela permet de réduire les quantités distribuées de concentrés autoproduits que sont le méteil, le maïs et la betterave.Cap Protéines
L'autonomie protéique avec le méteil vidéoCédric André élève 270 chèvres sur 100 hectares. Suite aux sécheresses, il cultive des méteils fourragers composés de blé, vesce, pois et trèfle violet. De quoi baisser son coût alimentaire et devenir plus autonome.Chambre d'agriculture de Charente
Combiner pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées vidéoLe Gaec de la ferme de Bréviande combine pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées pour alimenter les 110 chèvres bios de cet élevage du Loir-et-Cher. Les prairies multi-espèces sont pâturées au fil pour avoir une meilleure gestion du parasitisme. L'herbe est aussi valorisé à travers l'affouragement en vert de prairies. Des cultures dérobées de trèfle d'Alexandrie ou du trèfle incarnat permettent d'être résilient face aux sécheresse.
Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Achat de luzerne sur pied en élevage caprin vidéoPour nourrir leurs 90 chèvres, les deux éleveuses de l'EARL du Fay n'ont que 10 hectares en propre. Mais elle se sont entendus avec des cultivateurs voisins pour leur acheter près de 16 hectares de luzerne sur pied. De quoi produire un fourrage de qualité qui permet une production de 900 kilos de lait par chèvre et par an avec seulement 380 g de concentrés par litre. Le cultivateur s'y retrouve aussi agronomiquement. Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Implanter à l'automne une légumineuse sous méteil pour sécuriser la production de l'année suivante vidéoDans le Loiret, Guillaume Gressin de l'EARL de la Chévrerie Les Pillards a commencé à implanter du trèfle sous couvert de méteil suite à une année de sécheresse. A l'automne, un premier passage permet de mettre les semences de triticales, vesces et pois à 2-3 cm de profondeur. Un second place les graines de trèfles violet en surface avant un roulage. De quoi produire du méteil de qualité au printemps puis des légumineuses par la suite.Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Comment récolter des fourrages riches en protéines ? vidéoPour garder la valeur des fourrages, il faut préserver les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur réglé sur la petite vitesse et un séchage rapide grâce à un large étalement de l’herbe coupée. Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis Institut du végétal, rappelle que la récolte de foin ou d’ensilage est aussi un compromis pour garder un bon débit de chantier.Cap Protéines
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
Comment bien implanter une luzerne ? vidéoPour implanter une luzerne, il faut d’abord choisir un sol basique et aéré. Riche en protéines, productive et avec peu de besoins en engrais, la luzerne supporte mieux la sécheresse que d’autres plantes. Elle permet aussi d’allonger les assolements et d’aérer les sols. Didier Deleau, ingénieur régional fourrage à Arvalis – Institut du végétal nous livre les nombreux atouts de la luzerne mais aussi ses limites. Le trèfle violet peut être une bonne alternative à la luzerne.Cap Protéines
Devautop, un outil pour calculer l’autonomie protéique d’un élevage vidéoDevautop est un outil pour estimer l’autonomie protéique d’un élevage en fonction des animaux présents sur l’élevage et des approvisionnements extérieurs. Lila Benadda, responsable de projet outils et références à l’Institut de l’élevage, explique que l’outil sera prochainement accessible sous format web. Simple d’utilisation, Devautop donne une série de bilans et de fourchettes de comparaison en une vingtaine de minutes.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
Les éléments clés d’une saison de pâturage vidéoLes prairies offrent un fourrage de qualité toute l’année. Julien Fradin de l’Institut de l’élevage décrit les moments clés du calendrier de la pousse de l’herbe pour agir au bon moment. En pâturant puis en fauchant tôt au printemps, on évite le gaspillage d’herbe. En été, les légumineuses aident à compléter la ressource fourragère. En automne, on profite de la repousse d’une herbe de qualité souvent sous-estimée.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Pois, féverole et lupin, des cultures qui contribuent à l’autonomie des élevages vidéoDirectement intégré dans la ration, les pois, féverole et lupin sont des atouts pour l’autonomie protéique des élevages français grâce à leur teneur en protéines de 21 à 40 %. Agathe Penant, ingénieure développement protéagineux et diversification à Terres Inovia, explique que, semées aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensité, les cultures de pois et féverole ne demandent pas trop d’interventions techniques.Cap Protéines
Les dérobées fourragères estivales vidéoLes dérobées fourragères estivales s’implantent de façon opportuniste entre deux cultures. Les cultures de sorgho, moha, millet, vesce, trèfle, colza, lablab, niébé (cow pea) ou teff grass augmentent le stock fourrager. Élodie Morand, ingénieure à Arvalis Institut du végétal, présentent des outils d’aides au choix et l’intérêt de ces cultures.Cap Protèines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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