Le séchage en grange pour une meilleure autonomie fourragère vidéoJean-Baptiste Martin, éleveur de brebis laitière dans les montagnes sèches des Hautes-Alpes, cherche au maximum l’autonomie. Le Gaec Eïbans s’est doté d’un système de séchage en grange pour pouvoir aller chercher de l’herbe tôt au printemps et tard en automne. Pour cet élevage situé à 1 300 mètres d’altitude, le séchage en grange agrandit la fenêtre de fauche. Les fourrages ont énormément gagné en qualité et en appétence du fourrage.Cap Protéines
Séchage en grange, mieux maîtriser les coûts vidéoFabien Molinier est éleveur de brebis laitière en agriculture biologique dans l’Aveyron. Chez lui, pas de course à la quantité de lait produit. Depuis 10 ans, il a arrêté le tourteau et ne travaille qu’avec du foin et des céréales. Grâce au séchage en grange, l’éleveur peut se targuer d’avoir une très bonne qualité de fourrage. Un virage qui, cumulé à une bonne maîtrise du pâturage, lui a permis de maîtriser ses coûts.Cap Protéines
Des parcours valorisés pour faire des économies d’aliments vidéoDans le Gard, Caroline et Alain Compan voient bien l’intérêt des parcours pour leur troupeau de 390 brebis laitières. En plus de leurs 110 ha de SAU où ils cultivent luzerne, sainfoin, herbe ou céréales, ils utilisent 270 hectares de parcours qui composent 40 % de l’ingestion des brebis en lactation de la mi-mai à août et couvrent 70 % des besoins à l’entretien en automne-hiver. « Les brebis se régalent et ne rentrent pas avec la faim après avoir pâturé les parcours », apprécie Alain Compan.Cap Protéines
« Brebis laitières : la gestion de l’herbe, pilier de l’autonomie protéique » vidéoÉleveur de brebis laitières en bio, Michel Rozé mise sur la gestion du stock et la qualité de son herbe pour renforcer l’autonomie protéique de l’exploitation. Il cultive des prairies multi-espèces riches en légumineuses tout en étant exigeant sur la récolte d'enrubannage ou de foin. Une mélangeuse permet d’optimiser la valeur alimentaire de la ration tout en économisant les correcteurs azotés. Avec environ 200 mères sur une SAU de 45 ha, Michel atteint une autonomie protéique de 83 %.Cap Protéines
Gestion et valorisation du pâturage dans un élevage de brebis laitières de Lozère vidéoEn Lozère, Caroline et Charles André élèvent 434 brebis laitières sur 147 hectares. Si la principale raison de leur autonomie en protéines résulte des fourrages ventilés à base de légumineuses, le Gaec Salles André mise également sur le pâturage d’un mélange vesce-avoine, de prairies multi-espèces et des parcours durant les trois derniers mois de traite.Cap Protéines
Produire du soja toasté pour l'alimentation des brebis laitières vidéoLe Gaec Etcheberria élève environ 350 brebis laitières de race Manech tête rousse et une trentaine de vaches mères de race blonde d’aquitaine sur 75 hectares de SAU. Pierre et Maïté Couillet y cultive environ 5 hectares de soja qu'ils toastent dans une Cuma. "Le soja toasté rend la graine plus assimilable par la brebis", explique Pierre Couillet. Le soja toasté et broyé est intégré dans la ration depuis la fin de gestation à hauteur de 50 g par jour puis jusqu'à 250 g pendant la lactation.Cap Protéines
Le pâturage des agnelles pour améliorer l’autonomie protéique de l’atelier ovin lait vidéoAu Gaec de la Manentié dans le Tarn, les genets et les fougères ont laissé la place au dactyle, au ray-grass et au trèfle. Les agnelles de cet élevage 600 brebis laitières de race Lacaune y ont accès jour et nuit, du 15 mars environ jusqu’à la mise bas. Les parcelles sont divisées en 12 parcs pour deux à trois jours de pâturage tournant par parc. Grace à cette gestion de l’herbe et à des concentrés maison à base de blé, orge, triticale et pois, la ration des agnelles est autonome à 100 %.Cap Protéines
Comment récolter des fourrages riches en protéines ? vidéoPour garder la valeur des fourrages, il faut préserver les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur réglé sur la petite vitesse et un séchage rapide grâce à un large étalement de l’herbe coupée. Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis Institut du végétal, rappelle que la récolte de foin ou d’ensilage est aussi un compromis pour garder un bon débit de chantier.Cap Protéines
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
Des leviers pour améliorer l’autonomie protéique de la ration vidéoGrâce à l’herbe, on peut produire du lait avec des rations très économes en intrants. Hugues Chauveau d’Arvalis-Institut du végétal montre qu’un système tout maïs est carencé en protéines. En récoltant l’herbe au bon moment, on peut trouver le compromis entre le rendement et la valeur alimentaire des graminées et légumineuses.Cap Protéines
Comment bien implanter une luzerne ? vidéoPour implanter une luzerne, il faut d’abord choisir un sol basique et aéré. Riche en protéines, productive et avec peu de besoins en engrais, la luzerne supporte mieux la sécheresse que d’autres plantes. Elle permet aussi d’allonger les assolements et d’aérer les sols. Didier Deleau, ingénieur régional fourrage à Arvalis – Institut du végétal nous livre les nombreux atouts de la luzerne mais aussi ses limites. Le trèfle violet peut être une bonne alternative à la luzerne.Cap Protéines
Devautop, un outil pour calculer l’autonomie protéique d’un élevage vidéoDevautop est un outil pour estimer l’autonomie protéique d’un élevage en fonction des animaux présents sur l’élevage et des approvisionnements extérieurs. Lila Benadda, responsable de projet outils et références à l’Institut de l’élevage, explique que l’outil sera prochainement accessible sous format web. Simple d’utilisation, Devautop donne une série de bilans et de fourchettes de comparaison en une vingtaine de minutes.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
Les éléments clés d’une saison de pâturage vidéoLes prairies offrent un fourrage de qualité toute l’année. Julien Fradin de l’Institut de l’élevage décrit les moments clés du calendrier de la pousse de l’herbe pour agir au bon moment. En pâturant puis en fauchant tôt au printemps, on évite le gaspillage d’herbe. En été, les légumineuses aident à compléter la ressource fourragère. En automne, on profite de la repousse d’une herbe de qualité souvent sous-estimée.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Pois, féverole et lupin, des cultures qui contribuent à l’autonomie des élevages vidéoDirectement intégré dans la ration, les pois, féverole et lupin sont des atouts pour l’autonomie protéique des élevages français grâce à leur teneur en protéines de 21 à 40 %. Agathe Penant, ingénieure développement protéagineux et diversification à Terres Inovia, explique que, semées aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensité, les cultures de pois et féverole ne demandent pas trop d’interventions techniques.Cap Protéines
Les dérobées fourragères estivales vidéoLes dérobées fourragères estivales s’implantent de façon opportuniste entre deux cultures. Les cultures de sorgho, moha, millet, vesce, trèfle, colza, lablab, niébé (cow pea) ou teff grass augmentent le stock fourrager. Élodie Morand, ingénieure à Arvalis Institut du végétal, présentent des outils d’aides au choix et l’intérêt de ces cultures.Cap Protèines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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