Au Gaec du Roudon, des fauches précoces et un mélange multi-espèce pour remplacer le tourteau vidéoA l’installation de Julien Thomas, le Gaec du Roudon, dans l’Allier, a pris la décision de récolter une partie de leurs fourrages plus tôt sous forme d’ensilage ou d’enrubannage. Auparavant, le système tout foin ne permettait pas d’avoir suffisamment de stocks et coûtait cher en tourteau pour équilibrer les rations. Julien a également été séduit par les prairies multi-espèces où six hectares sont implantés.Cap Protéines
Un système repensé pour concilier agrandissement et autonomie alimentaire vidéoEn quête d’autonomie alimentaire pour son troupeau bovin allaitant de 120 mères, Jérôme Vaude, exploitant dans les Ardennes, a mis en œuvre différents leviers pour adapter son système de polyculture-élevage : réduction du chargement, réduction de la part d’ensilage de maïs, récolte d’ensilage d’herbe, mise en place de pâturage tournant et diversification fourragère en implantant des méteils, luzerne, trèfle…Cap Protéines
François Dubois cultive l'autonomie protéique à la ferme vidéoFrançois Dubois élève des Charolais à Blet dans le Cher. Son système en bio l'amène à acheter le moins possible à l'extérieur : il est autonome à 92 %. Pour assurer la part protéique dans la ration, il cultive de la luzerne qu'il coupe précocement en enrubannage. La double période de vêlage permet de mieux s'organiser et d'étaler le travail de soins aux animaux. La sortie des animaux est ainsi plus étalée dans le temps et les ventes mieux réparties.Cap Protéines
Fauche précoce et méteils pour améliorer la valeur en protéine des fourrages vidéoEn Corrèze, le Gaec Aubignac élève 56 vaches Limousines et leurs suites sur une superficie de 100 hectares. L’élevage cherche à produire de la protéine par ses fourrages pour équilibrer la ration hivernale des mères comprenant de l’ensilage de maïs. Pour cela, il s’appuie sur la mise en place de prairies multi-espèces et de méteils fourragers. Une fauche précoce des premières exploitations et la valorisation des coupes suivantes lui permettent d’assurer une autonomie en protéine de 89 %.Cap Protéines
Deux périodes de vêlage et des ressources diversifiées pour couvrir les besoins du cheptel vidéoDaniel et Romain Jarlot du Gaec du Petit Nanteux, en Côte d’Or, préfèrent avoir deux périodes de vêlage. Les vaches vêlant au printemps vont valoriser l’herbe de fin d’automne et de printemps et nécessiteront des apports alimentaires et protéiques moins importants sur la période hivernale. Autonome en protéines à 96 %, l’exploitation pratique le pâturage tournant, cultive de la luzerne, fabrique ses aliments à la ferme et a mis en place un ensilage de méteil.Cap Protéines
L'implantation de chicorée et de plantain dans les prairies temporaires vidéoL’implantation de chicorée et de plantain dans les prairies multi espèces permettent d’améliorer la production fourragère, notamment en période de sécheresse. Cela permet aussi d’améliorer la qualité de ses fourrages, plus riches en protéines, et donc de limiter la consommation de concentrés. L’EARL des Monts de Lascaux teste ces espèces pour ces vaches et taureaux de race limousine.Cap Protéines
« Avec le pâturage tournant dynamique, on réapprend à cultiver l’herbe » vidéoEn Gironde, le Gaec Agréé de Rival, exploitation en polyculture élevage en système veau sous les 75 mères limousines, a mis en place le pâturage tournant dynamique depuis 2018. Michael Massignani nous donne son témoignage sur cette pratique : « nous avons retrouvé du trèfle et de l’autonomie. Cela se traduit par des économies de concentrés et de fourrages avec un pâturage allongé d’un mois. Il a fallu accepter de lâcher les vaches plus tôt et bien organiser les paddocks. »Cap Protéines
Légumineuses, méteil et pâturage pour plus d’autonomie protéique du troupeau allaitant vidéoEn Haute-Loire, Bruno Ramousse élève 48 vaches allaitantes sur 78 hectares d’herbe, de céréales et de lentilles. Il a réduit le cheptel pour être autonome en fourrage à 100 % et en protéines à 92 %. Ses prairies multi-espèces sont riches en légumineuses. Il sème ses prairies sous couvert de méteil pour une implantation et une rotation plus rapide. Il compte aussi sur la luzerne enrubannée pour engraisser ses animaux. Cap Protéines
96 % d'autonomie protéique avec du pois, de la luzerne et un troupeau productif vidéoYoann et ses associés sont naisseurs-engraisseurs. Ils recherchent l’autonomie protéique et alimentaire pour plusieurs raisons : se dégager des revenus, être moins dépendants de l’extérieur, répondre aux attentes des consommateurs et ne pas acheter de concentrés et correcteurs azotés. Ils y parviennent grâce à leur travail sur leurs cultures (pois de printemps et luzerne), leurs prairies (trèfle) et leur troupeau (choix génétiques, productivité, âge au premier vêlage).Cap Protéines
Davantage de surfaces pâturées pour maîtriser les charges et gagner en autonomie vidéoEn passant en bio, la ferme des Cazelles a modifié son assolement en augmentant les surfaces pâturées par les vaches allaitantes. Autour des bâtiments, des paddocks de 40 ares sont pâturés pendant deux à trois jours par les 45 mères Blondes d’Aquitaine. En plus de ce pâturage tournant dynamique, la ferme a entrepris l’implantation de prairies multi-espèces et la culture de méteil et de luzerne dans un soucis de maîtrise des charges et d’autonomie fourragère et protéique.Cap Protéines
Conforter les prairies naturelles et temporaires pour les Aubracs de Lozère vidéoEn Lozère, le Gaec de Chantegrenouille élève 80 vaches allaitantes de race Aubrac sur 160 hectares, tout en herbe. Vincent Granier explique qu’ils cherchent de l’autonomie protéique aux vues des coûts des intrants et des matières premières qui augmentent. Sur leurs prairies naturelles équilibrées entre graminées et légumineuses, ils pratiquent le pâturage tournant avec des petits lots d’animaux. Sur les prairies temporaires, le Gaec veut améliorer l’herbe en ajoutant des trèfles violets.Cap Protéines
Un mash fermier broutard performant vidéoDans l'élevage bovin allaitant de Jean-Marc Chenut du Gaec du Limousin en Meurthe-et-Moselle, un aliment fermier fibreux est autoproduit pour complémenter les broutards et finir les vaches de boucherie. Depuis quatre ans, cet aliment est fabriqué à la mélangeuse avec un quart de luzerne, un quart d'épeautre, un quart de féverole, un quart d'orge et de la mélasse pour éviter la poussière. Avec cet aliment, le GMQ moyen de 1,350 kg par jour et par broutard.Cap Protéines
Plus de légumineuses pour équilibrer les rations et diminuer les problèmes chez les veaux vidéoEn 2015, une épidémie de diarrhées d’origine alimentaire affecte les veaux de Fabien Tissier en Saône-et-Loire. « Je manquais de fourrage de qualité pour équilibrer mes rations », observe l'éleveur qui met en place le pâturage tournant afin de mieux gérer son herbe. Il incorpore plus de légumineuses dans les mélanges de ses prairies et récolte aussi des parcelles de méteil fourrager pour augmenter ses stocks de fourrages. Avec une meilleure alimentation, la santé des veaux s’est améliorée.Cap Protéines
Dans l’élevage de charolaises de Thierry Préaud, une remise en question permanente vidéoÉleveur de 110 vaches charolaises en Saône-et-Loire, Thierry Préaud a commencé à tester le pâturage tournant sur des vaches suitées en 2014. Le résultat étant concluant sur les poids des animaux et son bilan fourrager, il décide de l’étendre au reste de l’exploitation. En quête d’autonomie et suite à des échanges avec d’autres agriculteurs, il met en place cinq hectares de méteil grain pour diminuer les coûts d’aliment achetés. En 2021, 17 hectares de méteil grain sont semés.Cap Protéines
Pâturage tournant et dérobées estivales pour un élevage naisseur- engraisseur autonome vidéoLa Ferme des Venelles, située dans les boucles de la Seine normande, est autonome en protéines pour son élevage bovin naisseur-engraisseur en race Aubrac. Différents leviers sont activés pour développer l’autonomie fourragère et protéique tout en s’adaptant au changement climatique : le pâturage tournant de prairies naturelles, des dérobées estivales résistantes à la sécheresse, des prairies multi-espèces et des méteils ensilés ou moissonnés.Cap Protéines
Valoriser la protéine sur un troupeau bovin vidéoJean-Pierre Audebeau du Gaec La Picoulée élève des poules pondeuses et 80 vaches allaitantes sur 145 hectares. En agriculture biologique depuis 2000, il cultive un méteil grain avec un mélange de pois, de féverole et de blé. Avec deux périodes de vêlages, le Gaec élève des bœufs avec les veaux nés au printemps. Il réalise des enrubannages des premières coupes de luzerne et de prairie multi-espèces afin d’avoir des fourrages riches en protéines.Cap Protéines
La diversification fourragère, un levier d’autonomie pour les bovins allaitants vidéoPour Matthieu Longuet, jeune éleveur de Blonde d’Aquitaine dans la Somme, l’autonomie alimentaire et protéique doit passer par un gain de temps et une facilité de distribution tout en restant économique et viable sur la globalité de son exploitation. Il a fait le choix de développer les semis sous couvert de sainfoin ou de luzerne.Cap Protéines
La luzerne pour réduire les achats de tourteaux vidéoFranck et Fabien Beges sont éleveurs de bovins dans le Tarn. Au Gaec de la Grézigné, la luzerne est appréciée pour réduire la dépendance vis-à-vis du tourteau de soja. La plante est bien adaptée à la région et donne trois coupes jusqu’en juillet. Ensuite, elle est pâturée, une heure le matin et une heure le soir, pendant deux mois à l’automne. Econome en intrant, la luzerne a permis de réduire de 10 tonnes les achats de tourteaux pour un troupeau de 90 mères Blondes d’aquitaines.Cap Protéines
En Martinique, valoriser les protéines des légumineuses locales vidéoMarcel Hierso, fort de ses 30 ans d’expérience dans l’élevage bovin naisseur en Martinique, a implanté des légumineuses locales et importées. Grace à ces légumineuses tropicales, l’éleveur ne fertilise plus ses prairies. « Ce qu’il manque sur nos parcelles, c’est de la matière azotée. Il faut se diriger vers une amélioration de nos prairies pour avoir un maximum d’azote ». Cap Protéines
Du méteil fourrager pour alimenter les vaches allaitantes dans une rotation céréalières avec ray-grass résistants vidéoDans sa ferme céréalière de 300 hectares, Brice Bousquet a initié de nouvelles rotations avec du méteil fourrager de triticale, pos et vesce pour alimenter son atelier de vaches allaitantes Limousines. L'ensilage du méteil permet d'exporter les graines de ray-grass. Détail des rotations et mis en œuvre technique. Chambre régional d'agriculture d'Occitanie
Une production fourragère optimisé par le semis direct du méteil et le sorgho fourrager vidéoMikael Razou élève 50 mères limousines sur 170 hectares. Avec une rotation orge, sorgho fourrager, méteil fourrager (féverole, avoine, vesce) puis tournesol, il optimise la production fourragère tout en limitant l'utilisation de produit phytosanitaire. Chambre régional d'agriculture d'Occitanie
Les feuilles des légumineuses préservées par un andaineur à tapis vidéoAvec 98 vaches Salers dans le Cantal, le Gaec de Combelles implante beaucoup de légumineuses pour équilibrer les rations. Pour le mélange de luzerne-dactyle, le déchaumeur passe juste après la récolte des céréales puis 15 jours après, avant le semis. La luzerne lève ensuite en septembre puis résiste bien à la sécheresse les années suivantes. Lors de la réalisation des foins, les fourrages sont manipulés avec un andaineur à tapis pour conserver au maximum les feuilles riches en protéines. Chambre d'agriculture du Cantal
Stocks sécurisés et autonomie protéique du cheptel de souche grâce à plusieurs fourrages complémentaires vidéoDans le Cher, Thomas et Maxime Combette ne veulent plus être dépendant des aliments du commerce pour alimenter son cheptel bovin allaitant. La ration tourne maintenant autour de la luzerne, du ray-grass d'Italie, de méteil et de maïs ensilage. Prés de 10 000 euros ont été économisés et les GMQ des laitonnes dépassent les 1 000 g par jour. Herbe & Fourrages CVL
Pierre Trémouille, éleveur de bovin viande vidéoPierre Trémouille, éleveur de bovin viande et de veau de boucherie en Dordogne, cultive 120 hectares d’herbe, 20 de luzerne et 20 de céréales, maïs ou méteil. Il a réduit le coût de la ration à 2 euros par animal et par jour en remplaçant l’achat de correcteur par l’implantation de luzerne et de mélange céréale-protéagineux. Les vaches allaitantes sont au pâturage du 25 mars au 1er décembre. Chambre d'agriculture de la Dordogne
Engraisser des réformes à l'herbe vidéoLe Gaec de Sévres engraisse une soixantaine de vaches de réforme chaque année. Elle utilise pour cela des fourrages à plus de 15 % de protéines et pas de correcteurs azotés. Dans les prairies permanentes, les fauches précoces ont fait apparaitre des légumineuses qui donnent des fourrages de qualité. Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Les méteils, un levier pour combiner autonomie alimentaire et réduction des phytos vidéoPhilippe Routet est naisseur-engraisseur de bovins allaitants. Il a intégré des méteils céréales-protéagineux dans sa rotation. Il apprécie les bienfaits agronomiques de ce mélange d’espèces avec une forte réduction des herbicides et des fongicides et plus d’autonomie alimentaire en polyculture-élevage.Chambre d'agriculture Centre-Val de Loire
Mélanges protéagineux et autonomie protéique vidéoDeux éleveurs bovins laitiers du Jura et un éleveur bovin allaitant bio de Saône-et-Loire détaillent leur utilisation des mélanges céréales-protéagineux en grain. Des méteils intéressants pour l'autonomie, le rendement et la biodiversité.Chambre régionale d'agriculture de Bourgogne-Franche-Comté
Un séchoir en Cuma vidéoLa Cuma des Volontaires s'est doté d'un grand séchoir à foin et à céréales pour assurer l'autonomie alimentaire et protéique des élevages en gardant la traçabilité des aliments. Les légumineuses, herbe, colza ou céréales des adhérents sont ventilés par un air réchauffé au soleil dans huit cellules différentes puis mis en bottes avant d'être réexpédiés dans les élevages.FRCuma Ouest (Luzco)
Luzerne et bonnes performances d'engraissement vidéoDepuis qu'il a remplacé une partie du colza par des méteils et de la luzerne, le Gaec Bayard, dans la Meuse, produit une viande bovine "Made in Rembercourt". Lie-Loïc Bayard partage ses conseils pour semer, fertiliser, récolter et distribuer la luzerne. "La luzerne a des rendements corrects, même en année sèche, et la valeur alimentaire est assez régulière. Les performances sont les mêmes qu'avec une ration sèche à base de céréales et d'aliments du commerce ". Arpeege
Autonomie protéique en élevage bovin viande vidéoLe Gaec Vital rassemble trois frères qui élèvent 210 vaches allaitantes charolaises. Ils ont semé du trèfle incarnat dans du ray-grass hybride et pratiquent le pâturage tournant. Ce film a été réalisé en mai 2016 chez un éleveur vendéen, dans le cadre du programme SOS Protein.
Vegepolys Valley
Gestion de prairies riches en légumineuses vidéoGrace au trèfle, Claude Thomas achète peu de concentrés pour ces vaches laitières et allaitantes. Ses prairies vosgiennes associent soit du ray-grass et du trèfle, soit un mélange multiespèce, soit du trèfle pur implanté sous un couvert d'avoine. De quoi faire rimer autonomie et économie. Autoprot
Comment récolter des fourrages riches en protéines ? vidéoPour garder la valeur des fourrages, il faut préserver les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur réglé sur la petite vitesse et un séchage rapide grâce à un large étalement de l’herbe coupée. Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis Institut du végétal, rappelle que la récolte de foin ou d’ensilage est aussi un compromis pour garder un bon débit de chantier.Cap Protéines
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
Des leviers pour améliorer l’autonomie protéique de la ration vidéoGrâce à l’herbe, on peut produire du lait avec des rations très économes en intrants. Hugues Chauveau d’Arvalis-Institut du végétal montre qu’un système tout maïs est carencé en protéines. En récoltant l’herbe au bon moment, on peut trouver le compromis entre le rendement et la valeur alimentaire des graminées et légumineuses.Cap Protéines
Comment bien implanter une luzerne ? vidéoPour implanter une luzerne, il faut d’abord choisir un sol basique et aéré. Riche en protéines, productive et avec peu de besoins en engrais, la luzerne supporte mieux la sécheresse que d’autres plantes. Elle permet aussi d’allonger les assolements et d’aérer les sols. Didier Deleau, ingénieur régional fourrage à Arvalis – Institut du végétal nous livre les nombreux atouts de la luzerne mais aussi ses limites. Le trèfle violet peut être une bonne alternative à la luzerne.Cap Protéines
Être plus autonome en protéines avec des vaches allaitantes vidéoAvec des fourrages de qualité (enrubannage de prairie ou de luzerne), on peut se passer de tourteau de colza en élevage bovin allaitant. À 800 °C/jour, c’est-à-dire au début de l’épiaison, le stade de l’herbe est optimal pour avoir des fourrages de qualité. De quoi économiser des concentrés et des tourteaux, apprécie Jérémy Douhay, responsable de projet bovins viande, engraissement et efficience alimentaire à l’Institut de l’élevage.Cap Protéines
Devautop, un outil pour calculer l’autonomie protéique d’un élevage vidéoDevautop est un outil pour estimer l’autonomie protéique d’un élevage en fonction des animaux présents sur l’élevage et des approvisionnements extérieurs. Lila Benadda, responsable de projet outils et références à l’Institut de l’élevage, explique que l’outil sera prochainement accessible sous format web. Simple d’utilisation, Devautop donne une série de bilans et de fourchettes de comparaison en une vingtaine de minutes.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
Les éléments clés d’une saison de pâturage vidéoLes prairies offrent un fourrage de qualité toute l’année. Julien Fradin de l’Institut de l’élevage décrit les moments clés du calendrier de la pousse de l’herbe pour agir au bon moment. En pâturant puis en fauchant tôt au printemps, on évite le gaspillage d’herbe. En été, les légumineuses aident à compléter la ressource fourragère. En automne, on profite de la repousse d’une herbe de qualité souvent sous-estimée.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Pois, féverole et lupin, des cultures qui contribuent à l’autonomie des élevages vidéoDirectement intégré dans la ration, les pois, féverole et lupin sont des atouts pour l’autonomie protéique des élevages français grâce à leur teneur en protéines de 21 à 40 %. Agathe Penant, ingénieure développement protéagineux et diversification à Terres Inovia, explique que, semées aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensité, les cultures de pois et féverole ne demandent pas trop d’interventions techniques.Cap Protéines
Les dérobées fourragères estivales vidéoLes dérobées fourragères estivales s’implantent de façon opportuniste entre deux cultures. Les cultures de sorgho, moha, millet, vesce, trèfle, colza, lablab, niébé (cow pea) ou teff grass augmentent le stock fourrager. Élodie Morand, ingénieure à Arvalis Institut du végétal, présentent des outils d’aides au choix et l’intérêt de ces cultures.Cap Protèines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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