Un système repensé pour concilier agrandissement et autonomie alimentaire vidéoEn quête d’autonomie alimentaire pour son troupeau bovin allaitant de 120 mères, Jérôme Vaude, exploitant dans les Ardennes, a mis en œuvre différents leviers pour adapter son système de polyculture-élevage : réduction du chargement, réduction de la part d’ensilage de maïs, récolte d’ensilage d’herbe, mise en place de pâturage tournant et diversification fourragère en implantant des méteils, luzerne, trèfle…Cap Protéines
Pâturage tournant : s’adapter jour après jour vidéoDans l’Aveyron, Pierre-Henri Lacombe élève 40 vaches laitières bios sur 66 hectares. L’éleveur suit le cycle de l’herbe et découpe les 25 hectares accessibles autour de la ferme en une petite trentaine de paddocks pour faire du pâturage tournant. L’herbe étant naturellement équilibrée, peu de concentrés sont achetés. Seules 4 à 5 tonnes de correcteurs azotés ou de soja bio sont acheté chaque année pour complémenter le maïs lors des trois mois d’hiver.Cap Protéines
Un pâturage dynamique et des dérobées pour une autonomie protéique vidéoDans le Calvados, Emmanuel Letellier élève 70 vaches laitières sur 115 hectares pour produire 457 000 litres de lait. Il cherche à produire des protéines à stocker pour l’hiver et à valoriser au maximum le pâturage en été. Il s’appuie pour cela sur les légumineuses, les trèfles en particulier, et sur le pâturage dynamique, piloté à l’œil ou à l’herbomètre. Il profite aussi de culture de dérobés (ray-grass italien, trèfles et vesce) entre les blés et le maïs.Cap Protéines
Autonomie protéique et pâturage des chèvres vidéoAu Gaec des Cabrioles en Dordogne, Stéphanie Kaminski et Jean-Paul Predignac élèvent 150 chèvres bio sur 42 hectares. Défenseurs du pâturage des chèvres, ils produisent des fourrages appétents à base de luzerne, trèfle, sainfoin, vesce, sorgho ou herbe. Selon les saisons, les chèvres y pâturent 6 à 9 heures par jour au fil avant. Pour produire 900 kilos de lait par chèvre et par an, le Gaec distribue aussi un méteil grain à base de triticale, avoine, pois et féverole, à 17 à 18 % de MAT.Cap Protéines
Foin de luzerne, céréales et pâturage tournant pour un lait et des fromages 100 % locales vidéoÀ Alixan dans la Drôme, l’EARL les Pampilles cultive 14 hectares de luzerne, 6 hectares de prairies multi-espèces et 20 hectares de maïs, orge et blé pour nourrir les 120 chèvres saanen. L’objectif est d’être autonome en aliment. La luzerne est récoltée avec beaucoup de précaution pour garder des feuilles et une MAT de 18 à 20 % de MAT. Les chèvres pâturent au fil avant de fin février à fin septembre. Grace à l’irrigation, l’herbe reste verte et les éleveurs alternent pâture et fauche.Cap Protéines
Des parcours valorisés pour faire des économies d’aliments vidéoDans le Gard, Caroline et Alain Compan voient bien l’intérêt des parcours pour leur troupeau de 390 brebis laitières. En plus de leurs 110 ha de SAU où ils cultivent luzerne, sainfoin, herbe ou céréales, ils utilisent 270 hectares de parcours qui composent 40 % de l’ingestion des brebis en lactation de la mi-mai à août et couvrent 70 % des besoins à l’entretien en automne-hiver. « Les brebis se régalent et ne rentrent pas avec la faim après avoir pâturé les parcours », apprécie Alain Compan.Cap Protéines
« Avec le pâturage tournant dynamique, on réapprend à cultiver l’herbe » vidéoEn Gironde, le Gaec Agréé de Rival, exploitation en polyculture élevage en système veau sous les 75 mères limousines, a mis en place le pâturage tournant dynamique depuis 2018. Michael Massignani nous donne son témoignage sur cette pratique : « nous avons retrouvé du trèfle et de l’autonomie. Cela se traduit par des économies de concentrés et de fourrages avec un pâturage allongé d’un mois. Il a fallu accepter de lâcher les vaches plus tôt et bien organiser les paddocks. »Cap Protéines
Légumineuses, méteil et pâturage pour plus d’autonomie protéique du troupeau allaitant vidéoEn Haute-Loire, Bruno Ramousse élève 48 vaches allaitantes sur 78 hectares d’herbe, de céréales et de lentilles. Il a réduit le cheptel pour être autonome en fourrage à 100 % et en protéines à 92 %. Ses prairies multi-espèces sont riches en légumineuses. Il sème ses prairies sous couvert de méteil pour une implantation et une rotation plus rapide. Il compte aussi sur la luzerne enrubannée pour engraisser ses animaux. Cap Protéines
Associer autonomie maximale et résultats économiques vidéoEn Loire-Atlantique, le Gaec des Verdais produit un million de litres de lait avec 130 vaches et quatre associés. Pour Antoine Lebreton, « le Gaec vise une autonomie maximale grâce à des fourrages récoltées de très bonnes qualités ». Pour cela, il privilégie la qualité à la quantité en ensilant l’herbe tôt et en récoltant une partie du maïs sous forme d’épi. Le Gaec compte aussi sur le pâturage tournant et sur la production de luzerne déshydratée et de féverole extrudée.Cap Protéines
Des brebis en plein air intégrale comme en Nouvelle-Zélande vidéoDans le Lot-et-Garonne, Jérôme et Joël Mandavy sont devenus des spécialistes de l’herbe et du pâturage. Les brebis sont calées sur le cycle de l’herbe avec des agnelages en février-mars. En hiver, un peu de foin est mis directement au sol (bale grazing). Ensuite, grâce à des clôtures efficaces et un réseau d’abreuvoirs, les brebis bio en plein air intégral changent de paddocks tous les jours. Un soin particulier est apporté aux prairies riches en luzernes, lotiers, chicorées ou trèfles blancs.Cap Protéines
Davantage de surfaces pâturées pour maîtriser les charges et gagner en autonomie vidéoEn passant en bio, la ferme des Cazelles a modifié son assolement en augmentant les surfaces pâturées par les vaches allaitantes. Autour des bâtiments, des paddocks de 40 ares sont pâturés pendant deux à trois jours par les 45 mères Blondes d’Aquitaine. En plus de ce pâturage tournant dynamique, la ferme a entrepris l’implantation de prairies multi-espèces et la culture de méteil et de luzerne dans un soucis de maîtrise des charges et d’autonomie fourragère et protéique.Cap Protéines
Gestion et valorisation du pâturage dans un élevage de brebis laitières de Lozère vidéoEn Lozère, Caroline et Charles André élèvent 434 brebis laitières sur 147 hectares. Si la principale raison de leur autonomie en protéines résulte des fourrages ventilés à base de légumineuses, le Gaec Salles André mise également sur le pâturage d’un mélange vesce-avoine, de prairies multi-espèces et des parcours durant les trois derniers mois de traite.Cap Protéines
Un système pâturant pour produire du lait sans concentrés vidéoDans l’Oise, l’EARL MC2 a amélioré sa marge économique et son autonomie protéique grâce à un système tout herbe et pâturant. L’aménagement des clôtures, chemin et réseau d’eau a permis de mettre en place un pâturage tournant pour valoriser l’herbe au bon stade. Pour s’adapter à ce système 100 % herbe, le troupeau laitier est croisé en race kiwi et les vêlages sont groupés au printemps et à l’automne pour faire coïncider les pics de lactation une herbe riche en protéines.Cap Protéines
Dans l’élevage de charolaises de Thierry Préaud, une remise en question permanente vidéoÉleveur de 110 vaches charolaises en Saône-et-Loire, Thierry Préaud a commencé à tester le pâturage tournant sur des vaches suitées en 2014. Le résultat étant concluant sur les poids des animaux et son bilan fourrager, il décide de l’étendre au reste de l’exploitation. En quête d’autonomie et suite à des échanges avec d’autres agriculteurs, il met en place cinq hectares de méteil grain pour diminuer les coûts d’aliment achetés. En 2021, 17 hectares de méteil grain sont semés.Cap Protéines
Pâturage tournant et dérobées estivales pour un élevage naisseur- engraisseur autonome vidéoLa Ferme des Venelles, située dans les boucles de la Seine normande, est autonome en protéines pour son élevage bovin naisseur-engraisseur en race Aubrac. Différents leviers sont activés pour développer l’autonomie fourragère et protéique tout en s’adaptant au changement climatique : le pâturage tournant de prairies naturelles, des dérobées estivales résistantes à la sécheresse, des prairies multi-espèces et des méteils ensilés ou moissonnés.Cap Protéines
Lupin, méteil et pâturage tournant dynamique pour 150 vaches vidéoDans les Deux-Sèvres, le Gaec de l’Ouchette élève 150 vaches laitières sur 225 hectares de SAU. Les quatre associés cultivent du lupin, riche en protéines, pour les aplatir et nourrir le troupeau. Ils cultivent aussi un méteil mélangeant féverolle, pois, vesce, avoine et trèfle et donnant un fourrage entre 14,5 et 18 % de MAT pour 0,9 UF. Inspiré de la Nouvelle-Zélande, la technique du pâturage tournant dynamique est appliqué en profitant d’un parcellaire avantageux et d’aménagements entretenus.Cap Protéines
Le pâturage des agnelles pour améliorer l’autonomie protéique de l’atelier ovin lait vidéoAu Gaec de la Manentié dans le Tarn, les genets et les fougères ont laissé la place au dactyle, au ray-grass et au trèfle. Les agnelles de cet élevage 600 brebis laitières de race Lacaune y ont accès jour et nuit, du 15 mars environ jusqu’à la mise bas. Les parcelles sont divisées en 12 parcs pour deux à trois jours de pâturage tournant par parc. Grace à cette gestion de l’herbe et à des concentrés maison à base de blé, orge, triticale et pois, la ration des agnelles est autonome à 100 %.Cap Protéines
Mieux gérer les prairies à La Réunion vidéoA La Réunion, l'EARL Piton Mahot élève 120 vaches laitières en se basant sur un pâturage tournant bien conduit. « Les vaches sont 365 jours de l’année en pâture », explique Dominique Renneville. En complément du kikuyu, la graminée tropicale locale, l’EATL Piton Mahot a ajouté des ray-grass, dactyles et trèfles blancs pour former des prairies multi-espèces riches en protéines. Cette implantation peut être réalisée par un sursemis de graminées et légumineuses. Cap Protéines
Pierre Trémouille, éleveur de bovin viande vidéoPierre Trémouille, éleveur de bovin viande et de veau de boucherie en Dordogne, cultive 120 hectares d’herbe, 20 de luzerne et 20 de céréales, maïs ou méteil. Il a réduit le coût de la ration à 2 euros par animal et par jour en remplaçant l’achat de correcteur par l’implantation de luzerne et de mélange céréale-protéagineux. Les vaches allaitantes sont au pâturage du 25 mars au 1er décembre. Chambre d'agriculture de la Dordogne
Une appli pour mieux gérer ses prairies, top ! vidéoAntoine Thibault élève une soixantaine de vaches laitières et une cinquantaine de génisses dans l'Eure. Depuis un an, cet éleveur Youtubeur utilise un herbomètre et l'application HappyGrass. "Un pâturage bien mené, c'est moins de besoins de maïs à coût égal et moins de maïs, c'est plus de cultures de ventes. La promenade dans ses prairies par un petit matin de printemps pour évaluer ses stocks d'herbe fait partie des tâches les plus rentables de la ferme."Agriskippy la ferme les vaches
Des aménagements parcellaires au service de l'éleveur vidéoNicolas Rubin, éleveur laitier en Ille-et-Vilaine, témoignage des aménagements parcellaires qu'il a réalisé sur son exploitation. Enjeu permanent en production laitière de par sa configuration et son organisation, le parcellaire permet aux éleveurs d’optimiser la conduite du pâturage, d’améliorer le confort des animaux et les conditions de travail. Affectation des surfaces, découpage des paddocks, chemin, abreuvement, boviduc… tout un panel de solutions est possible.Chambre d'agriculture de Bretagne
Combiner pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées vidéoLe Gaec de la ferme de Bréviande combine pâturage, affouragement en vert et cultures dérobées pour alimenter les 110 chèvres bios de cet élevage du Loir-et-Cher. Les prairies multi-espèces sont pâturées au fil pour avoir une meilleure gestion du parasitisme. L'herbe est aussi valorisé à travers l'affouragement en vert de prairies. Des cultures dérobées de trèfle d'Alexandrie ou du trèfle incarnat permettent d'être résilient face aux sécheresse.
Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Gestion de prairies riches en légumineuses vidéoGrace au trèfle, Claude Thomas achète peu de concentrés pour ces vaches laitières et allaitantes. Ses prairies vosgiennes associent soit du ray-grass et du trèfle, soit un mélange multiespèce, soit du trèfle pur implanté sous un couvert d'avoine. De quoi faire rimer autonomie et économie. Autoprot
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
Les éléments clés d’une saison de pâturage vidéoLes prairies offrent un fourrage de qualité toute l’année. Julien Fradin de l’Institut de l’élevage décrit les moments clés du calendrier de la pousse de l’herbe pour agir au bon moment. En pâturant puis en fauchant tôt au printemps, on évite le gaspillage d’herbe. En été, les légumineuses aident à compléter la ressource fourragère. En automne, on profite de la repousse d’une herbe de qualité souvent sous-estimée.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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