Au Gaec du Roudon, des fauches précoces et un mélange multi-espèce pour remplacer le tourteau vidéoA l’installation de Julien Thomas, le Gaec du Roudon, dans l’Allier, a pris la décision de récolter une partie de leurs fourrages plus tôt sous forme d’ensilage ou d’enrubannage. Auparavant, le système tout foin ne permettait pas d’avoir suffisamment de stocks et coûtait cher en tourteau pour équilibrer les rations. Julien a également été séduit par les prairies multi-espèces où six hectares sont implantés.Cap Protéines
Un système repensé pour concilier agrandissement et autonomie alimentaire vidéoEn quête d’autonomie alimentaire pour son troupeau bovin allaitant de 120 mères, Jérôme Vaude, exploitant dans les Ardennes, a mis en œuvre différents leviers pour adapter son système de polyculture-élevage : réduction du chargement, réduction de la part d’ensilage de maïs, récolte d’ensilage d’herbe, mise en place de pâturage tournant et diversification fourragère en implantant des méteils, luzerne, trèfle…Cap Protéines
Deux périodes de vêlage et des ressources diversifiées pour couvrir les besoins du cheptel vidéoDaniel et Romain Jarlot du Gaec du Petit Nanteux, en Côte d’Or, préfèrent avoir deux périodes de vêlage. Les vaches vêlant au printemps vont valoriser l’herbe de fin d’automne et de printemps et nécessiteront des apports alimentaires et protéiques moins importants sur la période hivernale. Autonome en protéines à 96 %, l’exploitation pratique le pâturage tournant, cultive de la luzerne, fabrique ses aliments à la ferme et a mis en place un ensilage de méteil.Cap Protéines
L'implantation de chicorée et de plantain dans les prairies temporaires vidéoL’implantation de chicorée et de plantain dans les prairies multi espèces permettent d’améliorer la production fourragère, notamment en période de sécheresse. Cela permet aussi d’améliorer la qualité de ses fourrages, plus riches en protéines, et donc de limiter la consommation de concentrés. L’EARL des Monts de Lascaux teste ces espèces pour ces vaches et taureaux de race limousine.Cap Protéines
« Brebis laitières : la gestion de l’herbe, pilier de l’autonomie protéique » vidéoÉleveur de brebis laitières en bio, Michel Rozé mise sur la gestion du stock et la qualité de son herbe pour renforcer l’autonomie protéique de l’exploitation. Il cultive des prairies multi-espèces riches en légumineuses tout en étant exigeant sur la récolte d'enrubannage ou de foin. Une mélangeuse permet d’optimiser la valeur alimentaire de la ration tout en économisant les correcteurs azotés. Avec environ 200 mères sur une SAU de 45 ha, Michel atteint une autonomie protéique de 83 %.Cap Protéines
Associer autonomie maximale et résultats économiques vidéoEn Loire-Atlantique, le Gaec des Verdais produit un million de litres de lait avec 130 vaches et quatre associés. Pour Antoine Lebreton, « le Gaec vise une autonomie maximale grâce à des fourrages récoltées de très bonnes qualités ». Pour cela, il privilégie la qualité à la quantité en ensilant l’herbe tôt et en récoltant une partie du maïs sous forme d’épi. Le Gaec compte aussi sur le pâturage tournant et sur la production de luzerne déshydratée et de féverole extrudée.Cap Protéines
Des brebis en plein air intégrale comme en Nouvelle-Zélande vidéoDans le Lot-et-Garonne, Jérôme et Joël Mandavy sont devenus des spécialistes de l’herbe et du pâturage. Les brebis sont calées sur le cycle de l’herbe avec des agnelages en février-mars. En hiver, un peu de foin est mis directement au sol (bale grazing). Ensuite, grâce à des clôtures efficaces et un réseau d’abreuvoirs, les brebis bio en plein air intégral changent de paddocks tous les jours. Un soin particulier est apporté aux prairies riches en luzernes, lotiers, chicorées ou trèfles blancs.Cap Protéines
Davantage de surfaces pâturées pour maîtriser les charges et gagner en autonomie vidéoEn passant en bio, la ferme des Cazelles a modifié son assolement en augmentant les surfaces pâturées par les vaches allaitantes. Autour des bâtiments, des paddocks de 40 ares sont pâturés pendant deux à trois jours par les 45 mères Blondes d’Aquitaine. En plus de ce pâturage tournant dynamique, la ferme a entrepris l’implantation de prairies multi-espèces et la culture de méteil et de luzerne dans un soucis de maîtrise des charges et d’autonomie fourragère et protéique.Cap Protéines
Conforter les prairies naturelles et temporaires pour les Aubracs de Lozère vidéoEn Lozère, le Gaec de Chantegrenouille élève 80 vaches allaitantes de race Aubrac sur 160 hectares, tout en herbe. Vincent Granier explique qu’ils cherchent de l’autonomie protéique aux vues des coûts des intrants et des matières premières qui augmentent. Sur leurs prairies naturelles équilibrées entre graminées et légumineuses, ils pratiquent le pâturage tournant avec des petits lots d’animaux. Sur les prairies temporaires, le Gaec veut améliorer l’herbe en ajoutant des trèfles violets.Cap Protéines
Gestion et valorisation du pâturage dans un élevage de brebis laitières de Lozère vidéoEn Lozère, Caroline et Charles André élèvent 434 brebis laitières sur 147 hectares. Si la principale raison de leur autonomie en protéines résulte des fourrages ventilés à base de légumineuses, le Gaec Salles André mise également sur le pâturage d’un mélange vesce-avoine, de prairies multi-espèces et des parcours durant les trois derniers mois de traite.Cap Protéines
Prairie multi-espèces et race pâturante : un minimum de concentré ! vidéoEn Mayenne, Charlotte et Alexander Moriarty élèvent 400 brebis de race Poll Dorset en bio. Visant l’autonomie alimentaire, ils favorisent la part d’herbe pâturée dans la ration. Les prairies sont semées avec un mélange composé d’une quinzaine d’espèce dont de la chicorée. Les prairies sont fauchées pour récolter de l’enrubannage, utilisé en fin de gestation et en début de lactation.Cap Protéines
Un système pâturant pour produire du lait sans concentrés vidéoDans l’Oise, l’EARL MC2 a amélioré sa marge économique et son autonomie protéique grâce à un système tout herbe et pâturant. L’aménagement des clôtures, chemin et réseau d’eau a permis de mettre en place un pâturage tournant pour valoriser l’herbe au bon stade. Pour s’adapter à ce système 100 % herbe, le troupeau laitier est croisé en race kiwi et les vêlages sont groupés au printemps et à l’automne pour faire coïncider les pics de lactation une herbe riche en protéines.Cap Protéines
"Des prairies temporaires cultivées en alternance avec du méteil pour des fourrages de qualité" vidéoDominique Viallard élève des vaches montbéliardes dans le Puy-de-Dôme. Cet éleveur laitier bio mise sur des prairies temporaires de qualité et le séchage en grange pour être autonome en protéines à 65 %. Cultivateur d'herbe, il alterne prairies temporaires et méteil dans des rotations de huit ans. Avec 50 vaches laitières sur 120 hectares, le Gaec de Sauvadet a réalisé 133 000 euros d'EBE en 2021. Cap Protéines
Pâturage tournant et dérobées estivales pour un élevage naisseur- engraisseur autonome vidéoLa Ferme des Venelles, située dans les boucles de la Seine normande, est autonome en protéines pour son élevage bovin naisseur-engraisseur en race Aubrac. Différents leviers sont activés pour développer l’autonomie fourragère et protéique tout en s’adaptant au changement climatique : le pâturage tournant de prairies naturelles, des dérobées estivales résistantes à la sécheresse, des prairies multi-espèces et des méteils ensilés ou moissonnés.Cap Protéines
Valoriser la protéine sur un troupeau bovin vidéoJean-Pierre Audebeau du Gaec La Picoulée élève des poules pondeuses et 80 vaches allaitantes sur 145 hectares. En agriculture biologique depuis 2000, il cultive un méteil grain avec un mélange de pois, de féverole et de blé. Avec deux périodes de vêlages, le Gaec élève des bœufs avec les veaux nés au printemps. Il réalise des enrubannages des premières coupes de luzerne et de prairie multi-espèces afin d’avoir des fourrages riches en protéines.Cap Protéines
Les prairies multi-espèces, base de l’autonomie protéique vidéoDeux éleveurs laitiers biologiques de la Vienne et des Deux-Sèvres témoignent de l’usage des prairies multi-espèces comme gage d’autonomie protéique dans leur système. Le focus est amené sur le choix des espèces, la proportion de légumineuses, les modes d’exploitation et d’implantation.Cap Protéines
Des chèvres autonomes en aliments pour réduire les charges vidéoChristophe Favard élève 200 chèvres sur 60 hectares dans la Vienne. Grace à la mise en place de différentes pratiques, il est aujourd’hui autonome pour l’alimentation du troupeau. L’implantation de prairies multi-espèces et la construction d’un séchoir en grange lui offrent des fourrages de très bonne qualité. Cela permet de réduire les quantités distribuées de concentrés autoproduits que sont le méteil, le maïs et la betterave.Cap Protéines
Des arbustes et des prairies adaptés aux six mois de saison sèche vidéoEn Martinique, les moutons du Foyer de charité pâturent des prairies adaptées au territoire. La saison sèche, appelée Carême, peut durer six mois, de janvier à juin. L’élevage a donc dû s’adapter en installant des espèces acclimatées et résistantes aux périodes arides. L’élevage a implanté des graminées il y a plus de 20 ans et, aujourd’hui, il possède une parcelle dite améliorées. Les brebis profitent aussi des protéines contenues dans les légumineuses arbustives.Cap Protéines
Des légumineuses fourragères à la Réunion vidéoL’EARL Fond Mango élève 60 vaches laitières sur 35 hectares à la Réunion. Comme ils ne peuvent pas cultiver de blé ou de soja pour produire des protéines, ils ont semé un mélange de légumineuses (luzerne et trèfle violet) et de graminées (fétuque, dactyle, ray-grass hybride) en remplacement du kikuyu. La prairie a perdu en pousse le premier hiver mais, maintenant, il permet de produire 23 kilos de lait par jour et par vache contre 18 kilos auparavant.Cap Protéines
Mieux gérer les prairies à La Réunion vidéoA La Réunion, l'EARL Piton Mahot élève 120 vaches laitières en se basant sur un pâturage tournant bien conduit. « Les vaches sont 365 jours de l’année en pâture », explique Dominique Renneville. En complément du kikuyu, la graminée tropicale locale, l’EATL Piton Mahot a ajouté des ray-grass, dactyles et trèfles blancs pour former des prairies multi-espèces riches en protéines. Cette implantation peut être réalisée par un sursemis de graminées et légumineuses. Cap Protéines
Une appli pour mieux gérer ses prairies, top ! vidéoAntoine Thibault élève une soixantaine de vaches laitières et une cinquantaine de génisses dans l'Eure. Depuis un an, cet éleveur Youtubeur utilise un herbomètre et l'application HappyGrass. "Un pâturage bien mené, c'est moins de besoins de maïs à coût égal et moins de maïs, c'est plus de cultures de ventes. La promenade dans ses prairies par un petit matin de printemps pour évaluer ses stocks d'herbe fait partie des tâches les plus rentables de la ferme."Agriskippy la ferme les vaches
Prairies multi-espèces et intercultures pour faire pâturer ses brebis toute l'année vidéoLe Gaec de la Bourgetière veut faire pâturer ses 620 brebis toute l'année. Christophe Avisse fait tourner ses lots dans des parcs avec un mélange de ray-grass anglais, trèfle blanc, lotier, plantain et fétuque des prés. Il utilise aussi les couverts, les repousses et des mélanges céréales-protéagineux. Il apprécie le plantain pour sa production et ses bonnes valeurs nutritives.Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
Engraisser des réformes à l'herbe vidéoLe Gaec de Sévres engraisse une soixantaine de vaches de réforme chaque année. Elle utilise pour cela des fourrages à plus de 15 % de protéines et pas de correcteurs azotés. Dans les prairies permanentes, les fauches précoces ont fait apparaitre des légumineuses qui donnent des fourrages de qualité. Herbe & Fourrages Centre-Val de Loire
L'autonomie en agriculture biologique vidéoJean-Michel Bouchard élève 95 vaches laitières jersiaises et prim'holstein en Isère. En bio depuis 2018, il cultive 100 hectares de prairies, 65 hectares de luzerne et 20 hectares de maïs-sorgho. "On essaie de travailler en autonomie", explique l'éleveur qui n'achète qu'une dizaine de tonnes de soja par an. En anticipant ses besoins, il parvient à s'approvisionner en semences bio. Semae
Autonomie protéique en élevage ovin vidéoCe film a été réalisé en mai 2016 chez un éleveur ovin du Maine-et-Loire dans le cadre du programme SOS Protein. Marc Humeau est éleveur de 500 brebis dans le Maine-et-Loire. Il privilégie l'herbe pour limiter la complémentation protéique. Pour cela, il a choisi une race herbagère et ses brebis agnellent au printemps, au moment de la pousse de l'herbe. Il ressème régulièrement ses prairies en mélange et avec du colza fourrager et, bientôt, de la chicorée et du plantain.Vegepolys Valley
Sécuriser son système fourrager en élevage laitier avec des prairies sous couvert de méteil vidéoAymeric Sabin, éleveur de 65 vaches laitières bio en Mayenne, explique comment il a réussi à atteindre l'autonomie azotée grâce à la prairie sous couvert de méteil. Chambre d'agriculture des Pays de la Loire
Performances économiques et environnementales d'une ferme herbagère en Pays de la Loire vidéoEstelle est éleveuse de vache laitière en système herbager en Mayenne. Dans cette vidéo du Civam, elle nous explique ce qui fait la force de son système et ce que lui permet d’allier économie, autonomie et performance environnementale. « Dans mon système, j'ai pas mal de prairies que j'essaie de faire pâturer au maximum par mes 40 Normandes. Le système herbager me permet de réduire mes charges alimentaires, les frais de mécanisation, vétérinaires et de cultures. »Civam Pays de la Loire
Autonomie protéique en élevage bovin viande vidéoLe Gaec Vital rassemble trois frères qui élèvent 210 vaches allaitantes charolaises. Ils ont semé du trèfle incarnat dans du ray-grass hybride et pratiquent le pâturage tournant. Ce film a été réalisé en mai 2016 chez un éleveur vendéen, dans le cadre du programme SOS Protein.
Vegepolys Valley
Comment récolter des fourrages riches en protéines ? vidéoPour garder la valeur des fourrages, il faut préserver les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur réglé sur la petite vitesse et un séchage rapide grâce à un large étalement de l’herbe coupée. Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis Institut du végétal, rappelle que la récolte de foin ou d’ensilage est aussi un compromis pour garder un bon débit de chantier.Cap Protéines
Implanter des prairies sous couverts d’association céréales/protéagineux vidéoImplanter des prairies sous couverts d’association céréales-protéagineux permet d’éviter le salissement, de produire un fourrage supplémentaire et avoir une prairie qui prend le relais. Bertrand Daveau, ingénieur recherche et développement en agriculture biologique à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou, explique que la prairie qui prend le relais sera disponible ensuite plus ou moins rapidement selon la pluviométrie et la date de récolte du méteil.Cap Protéines
Pourquoi mesurer la hauteur d’herbe ? vidéoMesurer la hauteur d’herbe permet de connaître la production de ses prairies et d’adapter le chargement et l’organisation du pâturage. Claire Douine du Ciirpo montre comment se servir d’un herbomètre, un outil rentable pour valoriser au mieux l’herbe.Cap Protéines
Des leviers pour améliorer l’autonomie protéique de la ration vidéoGrâce à l’herbe, on peut produire du lait avec des rations très économes en intrants. Hugues Chauveau d’Arvalis-Institut du végétal montre qu’un système tout maïs est carencé en protéines. En récoltant l’herbe au bon moment, on peut trouver le compromis entre le rendement et la valeur alimentaire des graminées et légumineuses.Cap Protéines
L’herbe de printemps, une herbe de super qualité vidéoFourrage équilibré en énergie et azote, l’herbe de printemps est un levier vers l’autonomie protéique. Stéphanie Guibert, chargée de mission prairie à la chambre d’agriculture des Pays de la Loire, recommande de découper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le pâturage.Cap Protéines
Quelle est la bonne hauteur d’herbe ? vidéoUn troupeau peut rentrer entre 8 et 10 cm et sortir avant d’attendre les 5 cm pour ne pas pénaliser la repousse. Claire Caraes, chargée de projets Prairies à la chambre d’agriculture de Normandie, montre aussi que l’herbe trop haute risque d’être piétinée et que sa valeur alimentaire se dégrade avec l’épiaison.Cap Protéines
HappyGrass, un outil d’aide à la décision sur la gestion des prairies vidéoHappyGrass est une application qui permet de mieux gérer la prairie et valoriser l’herbe. Antoine Leborgne, responsable commercial d’HappyGrass, détaille les fonctionnalités de l’outil smartphone. Les éleveurs peuvent s’abonner pour 4 ou 15 euros par mois. Un investissement qui permet de valoriser l’herbe au bon moment, d’avoir un meilleur rendement d’herbe et une plus grande autonomie protéique.Cap Protéines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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