Avec 150 vaches bio, du soja et de la féverole toastée localement vidéoEn Charente, le Gaec de la Grande Dennerie élève 150 vaches laitières sur 310 hectares. Avec le passage en bio en 2019, l’élevage est passé d’une ration à dominante maïs à une ration à dominante herbe. Pour compléter le pâturage tournant dynamique, l’enrubannage de luzerne ou de prairie ou l’ensilage de méteil ou de sorgho, les quatre associés font toaster leur soja et leur féverole par le toasteur mobile de Pasquier Vgt’al. Cap Protéines
Pâturage des couverts végétaux en système céréalier bio vidéoPatrick Forget et son épouse élèvent une troupe ovine de 500 brebis sur une ferme céréalière bio de Charente-Maritime. Une opportunité pour consommer les couverts et pour valoriser les luzernes. Les brebis consomment les couverts végétaux des 130 hectares de l’exploitation et des 350 ha d’un Gaec voisin. « Il n’y pas de broyeur à mettre derrière et pas de mauvaises graines », apprécie l’agriculteur. Les brebis consomment aussi de la fèverole et du trèfle qui pousse sous couvert de céréales.Cap Protéines
Des tourteaux de colza fermiers pour les chèvres vidéoJérémie Chipault, éleveur fromager et laitier sur la ferme caprine de Diou dans l’Indre, utilise du tourteau de colza fermier depuis 2008. Il n'achète plus de concentré du commerce, hormis des minéraux. Avec le tourteau de colza, il respecte le cahier des charges AOP selles-sur-cher et valençay. Il connait la composition des aliments qu’il donne à ses chèvres, ce qui rassure sa clientèle. Il améliore ses taux et diminue son empreinte carbone et son coût alimentaire.Cap Protéines
« Une symbiose entre les ateliers végétales et animales » vidéoDans l’Indre, Gwen Parry élève 450 brebis allaitantes sans acheter d’aliments à l’extérieur grâce à 180 hectares, tout en bio. L’éleveur veut créer « une symbiose entre les ateliers de production végétale et l’atelier animal ». En plus des luzernes et des trèfles semés au printemps, il cultive de la féverole et du pois. En ingérant beaucoup de fourrages riches en protéines, les brebis ont une meilleure rumination, une meilleure santé et une production plus importante de lait pour les agneaux. Cap Protéines
96 % d'autonomie protéique avec du pois, de la luzerne et un troupeau productif vidéoYoann et ses associés sont naisseurs-engraisseurs. Ils recherchent l’autonomie protéique et alimentaire pour plusieurs raisons : se dégager des revenus, être moins dépendants de l’extérieur, répondre aux attentes des consommateurs et ne pas acheter de concentrés et correcteurs azotés. Ils y parviennent grâce à leur travail sur leurs cultures (pois de printemps et luzerne), leurs prairies (trèfle) et leur troupeau (choix génétiques, productivité, âge au premier vêlage).Cap Protéines
Du lupin jaune local riche en protéines pour les vaches bio vidéoDans le Morbihan, Claude Le Priol et Sylvie Postic élèvent 50 vaches montbéliardes et croisées en bio sur 80 ha dont 67 ha de prairies et 10 ha de lupin. En passant en bio, ils ont voulu assurer l’autonomie du troupeau, d’abord ave de l’herbe puis avec le lupin. Facile à cultiver en mélange ou en pur, le lupin jaune est bien digéré par les vaches et donne un beurre agréable et souple.Cap Protéines
Produire du soja toasté pour l'alimentation des brebis laitières vidéoLe Gaec Etcheberria élève environ 350 brebis laitières de race Manech tête rousse et une trentaine de vaches mères de race blonde d’aquitaine sur 75 hectares de SAU. Pierre et Maïté Couillet y cultive environ 5 hectares de soja qu'ils toastent dans une Cuma. "Le soja toasté rend la graine plus assimilable par la brebis", explique Pierre Couillet. Le soja toasté et broyé est intégré dans la ration depuis la fin de gestation à hauteur de 50 g par jour puis jusqu'à 250 g pendant la lactation.Cap Protéines
Lupin, méteil et pâturage tournant dynamique pour 150 vaches vidéoDans les Deux-Sèvres, le Gaec de l’Ouchette élève 150 vaches laitières sur 225 hectares de SAU. Les quatre associés cultivent du lupin, riche en protéines, pour les aplatir et nourrir le troupeau. Ils cultivent aussi un méteil mélangeant féverolle, pois, vesce, avoine et trèfle et donnant un fourrage entre 14,5 et 18 % de MAT pour 0,9 UF. Inspiré de la Nouvelle-Zélande, la technique du pâturage tournant dynamique est appliqué en profitant d’un parcellaire avantageux et d’aménagements entretenus.Cap Protéines
L’autonomie des brebis grâce à la luzerne et aux féveroles vidéoDans le Tarn, Émile Fabries élève 600 brebis allaitantes sur 120 hectares. Pour développer son autonomie protéique, il a augmenté la surface de luzerne et remplacé le tourteau de soja acheté par de la féverole. « C’est une culture simple à conduire et je me régale à entendre les brebis croquer les féveroles comme du gâteau ! » Le troupeau de brebis est autonome en protéines à 100 % et l’EARL Escarliot veut atteindre ce niveau pour l’élevage des agneaux.Cap Protéines
Du soja et des protéagineux auto-produits pour éviter l’OGM vidéoMathieu Godreau, éleveur de 70 vaches laitières sur 190 hectares en Vendée, cultive du soja, du méteil et d’autre protéagineux (féverole, lupin…), d’abord par conviction pour éviter les soja OGM puis pour répondre au cahier des charges de sa laiterie. Il fait toaster, laminer et fabriquer ses aliments à façon. 4 à 5 hectares de soja sont cultivés chaque année. « Le soja est semé début mai, c’est la levée qui est primordiale », explique l’éleveur qui produit 25 quintaux par hectare en moyenne.Cap Protéines
« La féverole et des fourrages de légumineuses pour alimenter mes brebis toute l’année » vidéoOlivier Brouard est autonome en protéines à 92 % grâce à la luzerne, aux trèfles, aux mélanges prairiaux riches en trèfle et à la féverole produite sur l’exploitation. De quoi nourrir les 250 brebis viande de cette exploitation de 328 hectares surtout tournée vers la culture des céréales et des oléoprotéagineux. Pour faire du bon foin de luzerne, l’agriculteur veille à andainer de bonne heure afin de garder les feuilles riches en protéines.Cap Protéines
Bertrand Rouquie, éleveur laitier autonome en protéines vidéoBertrand Rouquie, éleveur bovin laitier en Dordogne, est quasiment autonome en protéines pour produire 420 000 litres de lait dont 230 000 litres transformés en fromage. Avec un robot de traite et un parcellaire morcelé, les vaches sont alimentées quotidiennement par de l’herbe fraîche avec un affouragement en vert. La ration hivernale associe de la luzerne, du maïs et du lin avec un coût limité à 110 à 120 € les 1 000 l. Le concentré de colza est remplacé par du lupin autoproduit.Chambre d'agriculture de la Dordogne
Pois, féverole et lupin, des cultures qui contribuent à l’autonomie des élevages vidéoDirectement intégré dans la ration, les pois, féverole et lupin sont des atouts pour l’autonomie protéique des élevages français grâce à leur teneur en protéines de 21 à 40 %. Agathe Penant, ingénieure développement protéagineux et diversification à Terres Inovia, explique que, semées aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensité, les cultures de pois et féverole ne demandent pas trop d’interventions techniques.Cap Protéines
Un long chemin vers la souveraineté protéique de la France vidéoEn valorisant davantage l’herbe et les fourrages, la France peut espérer réduire la part de protéines végétales d’importation.
Autour de la table :
- Jean-Marie Seronie, agro-économiste
- Laurent Rosso, directeur de Terres univia, l'interprofession des huiles et protéine végétales, et Terres Inovia, son institut technique
- Jean-Pierre Fleury, éleveur de bovins allaitants
- Dominique Viallat, éleveur bovin laitier autonome du Puy-de-Dôme.Cap Protéines
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